Ce site héberge des textes et des campagnes en défense du secteur public en général et des entreprises publiques en particulier.
Les trois plus importantes entreprises publiques de notre pays (SNCB, bpost et Proximus) ont perdu plus de 48.751 équivalents temps plein sur la période 1997-2014. Cela représente une baisse de plus de 40% de l’emploi de ces entreprises. C’est une saignée sans équivalent qui témoigne de l’absence de toute stratégie industrielle de la part de l’Etat.
La mutation de ces entreprises ne concerne pas uniquement l’emploi mais également la logique les régissant : L’idée de service public fait progressivement place à des logiques purement marchandes et, dans le cadre d’un sous-financement chronique, la qualité des services rendus aux usagers baisse.
Notre première campagne a consisté en une pétition « Annulons la loi sur la privatisation des entreprises publiques« ainsi qu’un recours en justice auprès de la Cour Constitutionnelle (actuellement analysé et dont vous trouverez ICI les détails) afin de tenter de faire annuler la loi sur la privatisation des entreprises publiques du 16 décembre 2015. Le présent gouvernement souhaite en effet privatiser complètement ces entreprises jusqu’ici détenues obligatoirement à plus de 50% par l’Etat. Pour des raisons sociales, environnementales et démocratiques, nous estimons il est urgent de stopper ce démantèlement ! Plus de 2000 personnes ont signé cette pétition ! (Vous trouverez ICI la liste des premiers signataires)
Ainsi que l’actualité l’a révélé, la même logique de marchandisation touche également des intercommunales qui progressivement perdent leur nature de service aux communes (structures privées opaques, salaires indécents,…) pour privilégier des logiques purement commerciales. Symptôme de cette évolution regrettable : la pieuvre Publifin/Nethys.
Nous lançons donc une deuxième campagne via une nouvelle pétition « Sauvons nos intercommunales, réformons Publifin !« . Vous retrouvez toutes les questions sur cette pétition dans notre Foire aux questions.
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